Et moi, que puis-je faire?


décembre 5th, 2009 par Patricia

Que vous soyez politicien, entrepreneur, étudiant, retraité, indépendant, salarié ou sans profession, VOTRE geste compte ! Repenser ses valeurs, sa façon de consommer ou de se déplacer, revoir ses habitudes quotidiennes est déjà une adhésion au concept du DD.

Des exemples simples et faciles à mettre en œuvre:

  • Je mange moins de viande. Et je contrôle l’origine de la viande en m’assurant qu’elle est avant tout d’origine suisse. Attention aux charcuteries « élaborées » en Suisse, qui peuvent masquer une origine hors des frontières de la Suisse. Pourquoi privilégier une viande suisse ? car en Suisse, les conditions d’élevage répondent à des normes plus sévères qu’en Europe ou que dans d’autres pays. Normes sanitaires, mais aussi conditions d’élevage. Voir l’excellent reportage de l’émission 36.9 de la TSR1 qui enquête sur l’origine du virus H1N1 au Mexique, au coeur des élevages industriels de viande de porc. Manger moins de viande est également une manière de lutter contre les maladies cardio-vasculaires et contre l’obésité. En outre, préférer une viande élevée selon les critères de l’élevage biodynamique, évitant ainsi tout apport d’hormones de croissance, d’antibiotiques ou de nourriture à base d’OGM.
  • Je consomme des produits locaux et de saison. Fini les fraises en hiver, le saumon du Canada, l’agneau et le kiwi de Nouvelle-Zélande, le raisin du Brésil. Je consomme des légumes de saison, produits par des agriculteurs suisses, si possible de la région où j’habite et de culture biologique. Ceci favorise non seulement l’économie locale, mais diminue la pollution liée aux transports de marchandises à travers la Terre, et permet une bonne traçabilité des conditions de production respectant l’environnement et les conditions de travail. (1)
  • Je mets des ampoules basse consommation. Ou carrément des ampoules LED qui ont l’avantage d’une durabilité record par rapport à l’ampoule classique, en ne consommant pratiquement pas d’énergie. L’investissement de départ est, certes, plus conséquent. Mais l’investissement à long terme est payant puisque la durée de vie d’une telle ampoule peut être de plusieurs années et comptabiliser des milliers d’heures d’éclairage à basse consommation. En utilisant ce type d’éclairage, je contribue à mes propres économies, mais aussi au bien commun.
  • Je trie mes déchets. Ceci peut vous sembler incongru, mais il existe encore en Suisse une tranche d’ « irréductibles » pour qui le tri est une aberration ! Le volume de déchets par habitant ne cesse d’augmenter : 718 kg par personne/an contre 602 kg/personne/an en 1990, mais la part des déchets urbains recyclés est passée de 28% en 1990 à 51% en 2007. Il existe en Suisse des filières très fiables et sérieuses qui s’occupent de recycler des matières telles que le fer, l’alu, le PET, verre, papier, carton. (2)
  • Je favorise l’échange plutôt que l’achat de biens ou de services. Il existe des réseaux d’échange de biens et de services, communément appelés des S.E.L. (Systèmes d’Echange Local). Par le biais de l’échange de biens ou de services, un réseau social d’entraide et d’amitié se tisse. Renseignez-vous : il en existe un peu partout. (3)
  • Je baisse la température de mon habitation de 1°C au moins cet hiver. Ainsi, mon habitat reste tempéré à 20°C maximum. J’économise ainsi des frais de chauffage et contribue à la diminution des GES (Gaz à effet de serre – notamment le CO2).
  • Je fais du shopping éthique. Avant d’acheter quoi que ce soit, je réfléchis à l’origine, au concept, à la dimension sociale du produit ou du service que j’achète. Il existe un petit guide publié par NiceFuture.com « le guide du shopping éthique ». La version 2010 vient d’être éditée et peut être commandée directement sur internet.
  • Je n’ouvre les fenêtres pour aérer qu’une seule fois par jour durant 5 minutes. Ceci suffit à renouveler l’air de mon habitat et à maintenir une température constante et agréable.
  • Je couvre mes casseroles lors de la cuisson. Ceci réduit jusqu’à 4 x la consommation d’énergie dédiée à la cuisson de mes aliments.
  • Je mets un Aqua-Stop sur mes robinets. Petit embout facile à installer sur les robinets d’eau, l’Aqua-Stop réduit la consommation d’eau.
  • Je mets un « Stop-Pub » sur ma boîte aux lettres. Plus de pub, moins de papier. Moins de papier, moins de déchets. Moins de déchets, moins d’encombrement, moins à trier et surtout moins de tentations futiles d’acheter des objets souvent inutiles !

(1) Il existe des coopératives d’ACP – Agriculture Contractuelle de Proximité – qui proposent chaque semaine un panier de légumes et fruits locaux et de saison, de culture biologique contrôlée, qui vous assurent une nourriture saine et équilibrée, et assurent un revenu garanti versé directement aux producteurs.
http://www.uniterre.ch/doc/liste_des_initiatives_contractuelles_26nov09.pdf

(2) brochure : « Info & Intox s’initient au tri sélectif », éditée et disponible auprès du Département de la sécurité et de l’environnement du Canton de Vaud
http://www.vd.ch/fileadmin/user_upload/themes/environnement/dechets/fichiers_pdf/Info___intox_2.pdf
(3) S.E.L.
http://www.sel-suisse.ch/


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2 réponses à “Et moi, que puis-je faire?”

Silke

Salut Yann,

le site web est vraiment super! C’est super interessant. J’ai regardée les videos et le podcasts et ç’est vraiment bien fait. BRAVO!!!

Yann

Salut Silke, merci beaucoup pour le commentaire.

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